Dans un champ de cerisiers d’une dizaine d’années nous établissons une relation entre la tradition nordique du cimetière-bois et la tradition méditerranéenne du cimetière-édifice pour réaliser un programme qui ne blesse pas la beauté et la sérénité de cette enclave. Le projet se base sur la superposition de deux réalités et de deux géométries qui par contraste et tension rehausse son identité: la forme réticulée des cerisiers et la géométrie claire et abstraite des sépulcres. Pour ce qui est de la vue en plan, l’architecture se comprime en longues franges étroites disposées délicatement entre les cerisiers en suivant les courbes de niveau. En ce qui concerne le tracé en hauteur, l’architecture repose sur le manteau de feuilles en respectant l’échelle des arbres ce qui permet ainsi à tous moments de discerner ce qui est visible au-delà des volumes, l’espace devenant lisible comme un
tout.
